lundi 1 décembre 2008

ECRITURE, USAGE DE L'ECRIT

L'écriture, c'est depuis mon adolescence, une sorte de rébellion au départ. Mon premier poème a été écrit sur un court de tennis, une sorte de révolte contre mes parents qui m'avaient offert la possibilité de jouer au tennis mais pas la possibilité de continuer, alors que j'aimais vraiment ça.
L'écriture ne m'a jamais plus quittée, souvent sous la forme de poésie, mais également de journal intime. Aujourd'hui, c'est par le biais d'Internet et du blog que je m'exprime. Je n'ai jamais autant écrit. C'est un bonheur, une délectation, un moyen formidable d'exprimer un ressenti, d'ordonner ses idées, d'extérioriser.
Allié à la photographie, cela permet de partager plus facilement des textes, surtout la poésie (parfois moins facile à lire), à des compositions photographiques, d'exprimer ce que d'autres n'expriment pas par ce biais et qui se "retrouvent" en partie dans les mots et dans les images.
Tout peut être sujet, tout peut être traité, sous diverses formes, diaporamas vidéos, que je privilégie, pour un usage sans ordinateur, mais également transférable sur un mobile et ainsi prompt à être partagé à quelque endroit où l'on se trouve, et transférable sur une télévision (prévoir câble). Je l'ai testé dans une salle d'attente d'un cabinet de radiologie ! Le diaporama Powerpoint est plus limité mais peut contenir du texte écrit. la chose à prévoir, par contre, pour l'utilisation sur un mobile, est une batterie de rechange et un chargeur. La vidéo use beaucoup d'énergie. Mais en diffuse tant...

Le temps passe....



Le langage enregistré est très difficile à pratiquer. De tout petits "bruits" indiscernables parfois à l'oreille d'un non-initié arrivent très vite à être presque insupportables à l'oreille d'un non-voyant par exemple.
Logiciels utilisés : un logiciel de retouche d'image, un logiciel audio et vidéo.
Peu coûteux.

dimanche 9 novembre 2008

TRAVAIL ET CREATION

Prendre en photographie des éléments qui composeront un "tableau". Voici également un de mes objectifs. Travailler la symbolique, l'expression. Avec une si belle ville, qui regorge de richesses cachées, que bien des Niçois(es) ignorent peut-être, ainsi que des photographies de Cannes, en voici un modeste résultat. Rêver, et faire travailler l'imaginaire. Tout objectif d'un artiste...

mercredi 5 novembre 2008

QUAND LA COMPOSITION N'EST PAS UN ROLE



Cliquer sur play pour regarder en musique...

La photographie est un art, la composition est un art créatif. Est-ce un pléonasme ?
Composer avec divers éléments photographiques relève encore plus de l'imagination et du psyché que l'on met dans cette création. La photographie telle que je la pratique, est déjà une partie de mon âme que je mets dans un cliché car il est souvent marqué par une petite touche personnelle qui fait que je prends un paysage sous un certain angle et pas un autre. Un peu penché, un peu spécial.
Mais la composition reste un plaisir qui me permet de m'exprimer totalement. Au travers des choix de la matière, des couleurs et des outils. Photoshop permet certaines de ces transformations qui s'avèrent parfois un peu sophistiquées.
Partons d'une photo banale, prise d'une seule main, et qui devient belle. Belle parce que simple. Comme ce bouquet de roses.

D'autres photos, plus banales, peuvent être embellies par un simple effet de pastels, d'éponges, à "couteaux", comme l'abbaye de Saint Pons.



Des photos de nuit, très difficiles à prendre sans flash et sans trépied, légèrement floues peuvent être ainsi embellies et donner de très beaux effets.




Les transparences, dans le mouvement, la nuit, peuvent être sublimées et sont exceptionnellement belles.

La création de bannières web simples demande à s'adapter au format de blog, de résolutions d'écran des Internautes, bref, est plus contraignante.

La création de fonds de site ou de blog l'est tout autant. Je me sers souvent de photographies telles que des fonds de bassin, de mer, et je joue également avec les transparences. Ici, les photographies proviennent du Parc Phoenix à Nice. Un fond de bassin, une serre et des fleurs tropicales.

Ensuite viennent les compositions. Par forcément avec des composants qui m'appartiennent tous. Mes deux plus belles. Vaincre, et transsibérien....

Un train, un bateau rouillé et des éléments de rouille de ce bateau (empruntés à un copinaute), un fond de Nice transformé, une expression fortement "parlante" au niveau des symboles...

Une composition, plus complexe, que j'ai utilisée sur un thème de polémiques politiques...

Le pourquoi je m'attarde de plus en plus à prendre des photographies dans le but d'acquérir le plus de "matières premières" possibles, afin que la composition m'appartienne totalement.

Ce n'est pas forcément encore totalement le cas, mais je m'y attache. Une autre de mes compositions, en collaboration avec un copinaute :

Et d'autres, plus simples, afin d'illustrer un air que j'adore, Le spectre de la Rose (Berlioz, Les Nuits d'été), interprété divinement par Régine Crespin. Décidément, j'adore les transparences...

Je reviendrai sur ce thème, qui est forcément à développer. Je parlerai également de l'écriture.

mercredi 3 septembre 2008

DIAPORAMA

Il existe différentes manières de mettre en valeur ses photos. En autre, un blog à fond sombre les met immanquablement en valeur. Ensuite, il existe de nombreux fournisseurs de diaporamas, de stockage de photos, dont certains protègent les œuvres ou pas, ou vous laissent le choix. C'est le cas de Kizoa, un des fournisseurs que j'ai choisi, qui me permet de présenter mes photos sous forme de diaporama, avec effets ou pas, et de ne pas permettre l'accès à mes albums, et donc à mes photos. Cela permet la visualisation de celles-ci dans un format agréable, tout en incitant le visiteur à rester sur votre blog.


J'ai également choisi de présenter parfois mes photos en un diaporama musical, plus ludique, qui se révèle intéressant sur plusieurs points : son format peut se présenter en mpeg, en wmv, et peut se lire sur ordinateur, sur télévision (avec un lecteur adéquat à moins d'être transformé en format DVD) et être exporté sur Youtube ou Dailymotion.
En plus de son aspect pratique, car il permet également de voir les photos en grand format, n'importe où, également, en petit format, sur un mobile, à n'importe quel endroit, il est distrayant, pour un visionnage de nombreuses photographies et permet de mettre en valeur, si la musique est bien choisie, la beauté des paysages ou des monuments.


La plupart des logiciels utilisés sont gratuits, ou peu coûteux.

mardi 19 août 2008

LE VALLON OBSCUR : MYTHE OU REALITE ?

Crédit photo : NissaLaBella.

Au gré de mes vagabondages dans les rues de Nice, laissant mes yeux découvrir, non seulement le paysage, mais son histoire, il m'est donc arrivé d'effectuer des recherches sur des thèmes qui piquent ma curiosité. Comment le terme de Vallon Obscur aurait-il pu me laisser indifférente ?
Mes recherches ont donc abouti sur certains sites qui n'ont fait qu'émoustiller davantage ma soif d'apprendre.
Ce Vallon Obscur, décrit par tant de voyageurs étrangers, ce vallon, apparaissant dans les guides de voyages, dans des chroniques Suisses, dans des livres botaniques, avait donc (car il faut parler au passé) une existence bien particulière. Sa fraicheur attirait les voyageurs, tout autant que les habitants de notre cité.

Il invitait au rêve, car, riche de flore et d'ombres, son chemin tortueux et jonché de cailloux devait être parcouru précautionneusement. Sa fraicheur venait également du petit ruisseau qui venait l'arroser et il valait mieux l'éviter par jour d'orage.

Crédit tableau : peintres.nicehistorique.org

Une aquarelle d'Auguste Carlone nous en donne une image romantique.

Edwin Lee, dans Nice and its climate, 1860, nous en dresse un portrait relativement précis :

“A short distance form Saint Bartholomew is the Vallon Obscur, a narrow passage precipitous rocks, covered with brushwoods, so as to exclude the sun’s rays, and giving issue to a torrent the bed of which is half-filled with large stones and earth detached from the sides of the hills”

"A une courte distance de Saint Barthélémy, se trouve le Vallon Obscur, un passage étroit fait de rochers abruptes, couvert de broussailles, comme pour exclure tout rayon de soleil, et débouchant sur un torrent, dont le lit est à moitié rempli de gros cailloux et de morceaux de terre détachés des flancs des collines."

Crédit photo : NissaLaBella

Une revue Suisse nous en donne une description bien plus complète :

"A quelque distance de notre campagne se trouve un endroit remarquable, appelé le Vallon Obscur, où nous avons passé hier quelques heures fort agréables. Cet endroit forme la terminaison d’une vallée parallèle à la nôtre, dont le dernier prolongement s’enfonce profondément dans la montagne ; les bords en deviennent plus élevés et plus abruptes. Assez large d’abord elle se rétrécit de plus en plus ; les grands rochers où elle est encaissée, se rapprochent par le sommet, et laissent passer à peine un peu de lumière du jour ; enfin un petit ruisseau coule mélancoliquement au fond de la crevasse, où règne la plus agréable fraîcheur. Les parois se rapprochent encore ; avec les mains étendues on peut se retenir de chaque côté, pour ne pas glisser sur les cailloux du ruisseau ; et l’on regarde avec étonnement, en levant la tête, les immenses touffes de fougère qui tapissent le mur perpendiculaire. Il y avait là des Scolopendres de 4 à 5 pieds, sortant du rocher comme de grandes langues vertes, dessinées de leurs rangées brunes de sporanges ; puis une belle espèce aux feuilles découpées en lanières minces, le Ptérès de Crête, qu’on a trouvée aussi en Suisse, aux bords du lac de Bellinzone, et d’autres formes plus connues, mais singulièrement développées et agrandies. Toute cette végétation bizarre était suspendue sur nos têtes, et dessinait ses contours capricieux sur la ligne bleue du ciel, qui perçait entre le sommet des rochers."

Revue Suisse, tome XXIII, 1860.

On retrouve une étude botanique parlant du Ptérès de Crête, ainsi que d'autres spécimen, dans le livre, Voyage aux Alpes-Maritimes, de Fr. Em. Fodéré, 1821.



Cliquer sur les images pour les agrandir. Cet ouvrage a été numérisé par les services de sauvegarde de Google.

Honoré Jean-Baptiste Ardoino en a également dressé une liste dans la Flore Analytique des Alpes-Maritimes, 1867.


Cliquer sur les images pour les agrandir.

Un court récit, d'Antoine Auguste Pasquin, dans les Voyages historiques, littéraires et artistiques, 1843, nous en donne une autre version, plus aristocratique :

"La visite du célèbre Vallon obscur fait une partie charmante. Il faut prendre un jour sec et chaud, et aller à âne ou à cheval, car le fond du vallon est rocailleux et parfois inondé. On passe par La Buffa, maison de campagne de Monsieur le Comte de Cessoles, qui fait grâce au voyageur les honneurs de ses ananas et de ses fleurs."

Crédit carte postale : photos Nice.

Le Vallon Obscur n'est-il plus qu'un nom, comme bien des noms de notre cité (Fontaine du Temple, par exemple) qui n'existerait plus que par un mode virtuel, un cliché de plus, dont le souvenir (pour certains) s'efface de nos mémoires ?
Je suis allée à sa recherche, peut-être suis-je la dernière à m'intéresser à lui, vallon obscur de la mémoire des Niçois, temple perdu dans le creux d'une vallée.
Le monde moderne a ses exigences. Infrastructures notamment (une route mène à Saint Pancrace). Logement, également. Le vallon aujourd'hui est clos par une barrière, à l'abri des regards, acculé à une colline, presque insoupçonnable. Quand vous tapez une recherche Internet, cependant, vous apercevrez qu'il est discrètement évoqué par le site de la Mairie de Nice, et, plus particulièrement, par le site de l'agglomération, car, par une ironie du sort bien cruelle, une déchetterie municipale y a été installée, et, ayant été l'objet de récents aménagements, le Vallon Obscur y est ainsi nommé.
Il se trouve à l'angle du Chemin de Col de Bast et du Boulevard Jean Behra, près du terminus du bus numéro 20.

Description de l'endroit actuel en photos.



Au dessous de cette charmante colline, se trouve l'actuel Vallon Obscur.





Le torrent ?



Le portail.



Je me demande s'il ne continuait pas plus loin, de l'autre côté de la route, en contre-bas, du côté du boulevard de Jean Behra. Mais je ne saurais le dire. La configuration pourrait le laisser supposer.



Pour conforter ce que je dis, il faudrait que je retrouve la maison que l'on trouve sur la carte postale. La zone large se trouve-t-elle plus du côté de Saint Pancrace ou de Jean Behra ?

Affaire à suivre...



dimanche 17 août 2008

LE THEATRE ET LE MAMAC

Le Théâtre de Nice, le Musée d'Arts modernes et leur jardin sont propices aux couleurs, aux prises de vues bien cadrées, avec jeux d'ombres et de lumières. Un pur délice également pour utiliser la couleur Sépia. Quelques démonstrations.
Cliquer sur les photos pour les agrandir.